Site des gaz à effet de serre

Site du Réseau Renouvelable.com, Effet-de-serre.fr traite des émissions de gaz à effet de serre et de leurs conséquences sur l'environnement en France et dans le monde.

Les gaz à effet de serre

Vous avez déjà été à l'intérieur d'une serre ? Si oui, vous comprendrez comment le verre retient la chaleur du soleil. De la même façon, la température terrestre est régie par les gaz à effet de serre - principalement la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone, le méthane et l'oxyde nitreux - qui emprisonnent la chaleur du soleil et préviennent ainsi le rayonnement de se dissiper dans l'espace. C'est ce qu'on appelle l' « effet de serre ». Sans ces gaz naturels, la température moyenne de la Terre serait de -18 °C, au lieu de 15 °C, rendant impossibles les formes de vie actuelles.

Animation explicative (Source CEA)

flash effet serre

Conséquences de l'effet de serre

Les scientifiques sont préoccupés par l'accumulation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère en raison des activités humaines, telles que notre grande consommation énergétique. En conséquence, ces émissions de gaz à effet de serre supplémentaires perturbent l'équilibre naturel qui a existé dans l'atmosphère depuis des milliers d'années et occasionnent le réchauffement de la Terre.

emission ges

Gaz à effet de serre et aérosols

L’épisode de léger refroidissement qui a été observé après la deuxième guerre mondiale
pourrait être le résultat d’un effet qui est souvent gommé dans les présentations destinées au
grand public, celui des aérosols, c’est-à-dire des poussières émises dans l’atmosphère par les
activités humaines.

Les aérosols servent souvent de noyaux de condensation pour les nuages et les rendent plus
réfléchissants. Ils constituent ainsi un important facteur de refroidissement de la planète. Mais
leur cycle est très rapide : ils ne restent pas plus d’une quinzaine de jours dans l’atmosphère,
et en raison des pluies acides qu’ils provoquent, des mesures importantes ont été prises pour
réduire leur présence dans l’atmosphère.

Tout au contraire, les GES s’accumulent pendant des durées parfois très longues, pouvant
aller de 10 ans à plus de 1 000 ans selon les cas. Cette différence majeure entre les GES, qui s’accumulent dans l’atmosphère, et les aérosols, qui retombent rapidement au sol, explique
qu’après une courte période où ces derniers ont eu un effet de rafraîchissement du climat,
l’effet des GES l’a emporté et a amorcé le réchauffement climatique.

Une perturbation brutale

On entend souvent dire que le climat de la planète a toujours fluctué et que les activités
humaines ne font qu’ajouter un facteur de complexité à ce phénomène récurrent. C’est
négliger une dimension fondamentale, celle de l’échelle des temps.

A la fin de l’ère secondaire, il y a 94 millions d’années, la distribution des continents à la surface de la Terre était bien différente de celle que nous connaissons.

Un tournant majeur s’est produit il y a 60 millions d’années, lorsque l’Antarctique s’est séparé
de l’Australie pour se positionner au Pôle sud. Il s’est alors recouvert d’une calotte de glace
qui a pu réfléchir le rayonnement solaire et refroidir la planète, d’abord localement, puis dans
son ensemble. Avant cette épisode, le territoire de la France connaissait un climat nettement
plus chaud qu’aujourd’hui, à la fois parce que la température générale de la planète était plus
élevée et parce que, dans la configuration des continents à cette époque, son territoire était
positionné plus au sud.

L’étude des périodes plus proches de nous, correspondant au dernier million d’années, a été
rendue possible par l’analyse des foraminifères, des petites coquilles d’une taille de quelques
microns. L’analyse de la composition isotopique de l’eau et des molécules d’oxygène qu’elles
ont fixées au fil du temps permet d’évaluer les variations du volume des glaces sur la planète.

Les images satellitaires permettent également d’identifier les zones de glaciers qui fondent
peu, et qui conservent donc une trace très ancienne de la composition atmosphérique de la
Terre. Les forages les plus récents permettent de remonter jusqu’à 800 000 ans. L’étude de
ces divers indices révèle des fluctuations importantes dans le volume des glaces, se traduisant
par une modification du niveau de la mer d’une amplitude de 130 mètres.

Le rapprochement entre l’évolution de la température terrestre et celle de la composition
gazeuse de l’atmosphère révèle une cofluctuation. Ce n’est toutefois probablement pas
l’augmentation du taux de CO2 qui a entraîné le réchauffement de l’atmosphère à cette
échelle, mais plutôt l’inverse : la température a fluctué pour des raisons astronomiques, ce qui
a entraîné une modification de la composition chimique de l’atmosphère.

Même à l’échelle du dernier million d’années, les fluctuations qui se sont produites n’ont rien
de comparable à celle qui se prépare actuellement. Quant à la période historique, c’est-à-dire
aux 10 000 ans qui viennent de s’écouler, si on excepte un accident d’origine astronomique,
survenu il y a 5 000 ans, qui a rendu le Sahara désertique, le climat a été parfaitement stable.
A cette échelle, la transition actuelle représente une perturbation d’une extraordinaire brutalité.

A l’échelle des temps historiques, c’est-à-dire depuis 10 000 ans, les fluctuations climatiques
ont toujours été beaucoup plus faibles, de l’ordre de quelques dixièmes de degrés.

Les mécanismes d'incitation aux économies d'énergie

Bureau d'études bas carbone : vers une consommation raisonnée de l'énergie

Depuis 2007, la France subventionne les réalisations d'économies d'énergie au moyen de la prime énergie.

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